Beyond the Beyond (PlayStation)
Développeur : Camelot Software Planning
Éditeur : SONY Computer Ent.
Dates de sortie :
Japon : 3 novembre 1995
USA : 31 août 1996
Tiens, je vous ai déjà parlé de ces développeurs il y a peu, avec Golden Sun. Eh bien voici le jeu qu’ils ont balancé quelques années plus tôt sur le marché de la PlayStation : Beyond the Beyond. Presque les mêmes ingrédients, et pourtant une recette très différente…
Beyond the Beyond cumule de très nombreuses lacunes, ce qui n’aide pas à le placer dans les meilleurs RPG sur PlayStation. Tout d’abord, sa courbe de difficulté est assez bizarre, puisqu’il est très difficile les première heures (on peut même abandonner en hurlant), puis devient relativement simple si vous prenez la peine de faire un peu (mais pas trop) de level-up. Outre cela, c’est son aspect très old-school qui le pénalise. En ces premières années de l’exploitation de la PlayStation, les joueurs attendaient du spectaculaire, de la 3D, du grandiose. Et BtB, c’est tout le contraire : on dirait un jeu Super Nintendo un peu amélioré. La 3D est TRÈS limitée (disons pudiquement qu’on est loin de ce que peut sortir la PlayStation), et l’Atlas est vraiment cheap à mort.
La narration est également un peu légère, puisque le scénario est moyennement original (un énième jeune gars qui se fait de nouveaux copains et part sauver le monde) et que certaines énigmes – ou des passages pour faire avancer le scénario – sont presque illogiques. Bref, on aurait pu mieux faire, et facilement. On retiendra le sempiternel Motoi Sakuraba aux musiques, ce qui ravira ses fans.
Verdict : 13/20Beyond the Beyond souffre non pas de la comparaison que l’on pourrait faire avec de très gros titres comme les Final Fantasy, mais de celle que l’on fait automatiquement avec des jeux plus sobres, comme Wild Arms. Et à chaque fois, c’est Beyond the Beyond qui perd. À l’époque, j’étais vraiment très heureux qu’il arrive aux USA pour pouvoir y jouer en anglais (il n’est pas arrivé en Europe), mais je me souviens également de ma déception quant à sa qualité finale. Il est sympa, certes, mais il est toujours moins bien que les autres.
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